Projet de manifeste contre la guerre soumis à toutes les organisations internationalistes par le CoReP
Après la rencontre internationale des 15 & 16 juillet à Milan, plusieurs organisations soussignées se sont mises d’accord sur le manifeste suivant.
L’impérialisme russe a attaqué l’Ukraine, Poutine lui déniant le droit à l’existence en déclarant que l’indépendance de l’Ukraine accordée par les bolcheviks avait privé la Russie d’une partie de sa terre.
Fidèles au programme du Parti bolchevik du temps de Lénine, les organisations signataires réaffirment le droit de l’Ukraine à être séparée, donc à l’indépendance et à se défendre contre l’agression impérialiste russe. Pas plus que la domination de l’Ukraine sous l’empire tsariste n’était justifiable hier, l’agression impérialiste russe ne peut être défendue aujourd’hui par les révolutionnaires.
Renvoyer dos-à-dos l’agresseur et l’agressé au nom de la paix fait le jeu de l’impérialisme russe.
Prétendre qu’il s’agit d’une guerre inter impérialiste et préconiser le défaitisme révolutionnaire tord la réalité et fait le jeu tout à la fois de l’impérialisme russe et des manœuvres des autres impérialismes.
S’opposer au droit de l’Ukraine à l’indépendance ne sert pas le prolétariat ukrainien et ne rapproche pas l’heure de la révolution, mais l’éloigne, en facilitant l’emprise de Zelensky qui interdit les partis d’opposition et les grèves.
S’opposer au droit de l’Ukraine à l’indépendance ne sert pas le prolétariat russe et le détourne du combat contre son propre impérialisme. Or le prolétariat russe est potentiellement capable de mettre fin à la guerre, de conquérir les libertés démocratiques et de nouer des relations fraternelles avec les minorités nationales de l’État russe et avec les peuples voisins d’Europe et d’Asie.
Le devoir de toute organisation ouvrière en Russie est de se prononcer pour
La responsabilité des organisations ouvrières de masse des États-Unis, du Japon, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de France, du Canada, d’Italie… est
La tâche de toute organisation ouvrière d’Ukraine est d’exiger le rétablissement des libertés démocratiques et du droit de grève, la reconnaissance des droits démocratiques pour les soldats et l’élection des officiers, de revenir au bilinguisme et de reconnaitre le droit de la population de l’est à se séparer, voire à rejoindre la Russie, de lutter pour remplacer Zelensky par un gouvernement des travailleurs.
Vivent les Etats-Unis socialistes d’Europe !
Les organisations signataires appellent les noyaux, groupes, fractions, tendances, organisations en accord avec cette déclaration à la cosigner et à les contacter.
Après la rencontre internationale des 15 & 16 juillet à Milan, plusieurs organisations soussignées se sont mises d’accord sur le manifeste suivant.
L’impérialisme russe a attaqué l’Ukraine, Poutine lui déniant le droit à l’existence en déclarant que l’indépendance de l’Ukraine accordée par les bolcheviks avait privé la Russie d’une partie de sa terre.
Fidèles au programme du Parti bolchevik du temps de Lénine, les organisations signataires réaffirment le droit de l’Ukraine à être séparée, donc à l’indépendance et à se défendre contre l’agression impérialiste russe. Pas plus que la domination de l’Ukraine sous l’empire tsariste n’était justifiable hier, l’agression impérialiste russe ne peut être défendue aujourd’hui par les révolutionnaires.
Renvoyer dos-à-dos l’agresseur et l’agressé au nom de la paix fait le jeu de l’impérialisme russe.
Prétendre qu’il s’agit d’une guerre inter impérialiste et préconiser le défaitisme révolutionnaire tord la réalité et fait le jeu tout à la fois de l’impérialisme russe et des manœuvres des autres impérialismes.
S’opposer au droit de l’Ukraine à l’indépendance ne sert pas le prolétariat ukrainien et ne rapproche pas l’heure de la révolution, mais l’éloigne, en facilitant l’emprise de Zelensky qui interdit les partis d’opposition et les grèves.
S’opposer au droit de l’Ukraine à l’indépendance ne sert pas le prolétariat russe et le détourne du combat contre son propre impérialisme. Or le prolétariat russe est potentiellement capable de mettre fin à la guerre, de conquérir les libertés démocratiques et de nouer des relations fraternelles avec les minorités nationales de l’État russe et avec les peuples voisins d’Europe et d’Asie.
Le devoir de toute organisation ouvrière en Russie est de se prononcer pour
- le retrait des troupes de son impérialisme d’Ukraine, pour la fin de l’OTSC,
- la libération des prisonniers politiques et la légalisation de Memorial,
- le remplacement du régime des oligarques par le pouvoir des soviets.
La responsabilité des organisations ouvrières de masse des États-Unis, du Japon, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de France, du Canada, d’Italie… est
- d’exiger la fin des sanctions contre la Russie dont font largement les frais les travailleurs russes, la rupture avec l’OTAN, l’AUKUS et toutes les alliances militaires de leur État impérialiste, le démantèlement des bases et des flottes militaires de leur propre Etat,
- de combattre leur propre gouvernement bourgeois pour lui substituer un gouvernement ouvrier basé sur l’armement du peuple.
La tâche de toute organisation ouvrière d’Ukraine est d’exiger le rétablissement des libertés démocratiques et du droit de grève, la reconnaissance des droits démocratiques pour les soldats et l’élection des officiers, de revenir au bilinguisme et de reconnaitre le droit de la population de l’est à se séparer, voire à rejoindre la Russie, de lutter pour remplacer Zelensky par un gouvernement des travailleurs.
Vivent les Etats-Unis socialistes d’Europe !
Les organisations signataires appellent les noyaux, groupes, fractions, tendances, organisations en accord avec cette déclaration à la cosigner et à les contacter.